Saviez-vous que…

La Chute Monte-à-Peine tient son nom de l’époque de la colonisation?

Bien avant d’être une attraction touristique et un lieu de détente, le site de la chute Monte-à-Peine était, au début du siècle, une contrainte naturelle pour les voyageurs et les résidents des environs. La chute constituait un obstacle infranchissable par voie d’eau et donc, un lieu de portage obligé. Le transport terrestre n’était guère plus facile. Au début du 20e siècle, pour se rendre jusqu’au village voisin de Saint-Félix-de-Valois, les habitants de Sainte-Béatrix et de Sainte-Mélanie étaient contraints d’emprunter le Chemin de la Chute, une route comportant plusieurs pentes abruptes. Ce chemin n’étant pas véritablement carrossable, les voyageurs devaient le gravir à pied, en transportant péniblement bagages et provisions sur leur dos. Aussi lui a-t-on donné le nom de Côte Monte-à-Peine. Par extension, l’expression a ensuite servi à désigner la chute elle-même et ses multiples voiles. Dans l’usage régional, on entend aussi une version déformée de l’appellation : Montapel.

D’importants travaux ont façonné le lit de la rivière en 1889?

En octobre 1885, l’abbé Provost achète un lopin de terre de 123 arpents, en partie situé dans le territoire du parc, qui longe la rivière L’Assomption et atteint sa limite sud-ouest au niveau de la rivière Noire. Il paie un « homme engagé » qui y vivra avec sa famille, pour s’occuper des animaux et cultiver la terre. Il a tôt fait de constater que les importantes crues printanières de la rivière L’Assomption, aggravées par les embâcles que forment les billots de bois flottants au haut de la Chute Monte-à-Peine, inondent ses terres et y causent d’importants dommages. Aussi obtient-il, en 1889, un octroi de 3 500 $ du Ministère fédéral des Travaux publics pour la réalisation de divers travaux « correctifs ». Voici la description qu’il en fait : « Ces travaux ont d’abord été le minage du pied de l’îlot de pierre qui se trouve à la tête de la chute, et dont la courbure élevée de huit à neuf pieds barrait une partie considérable du chenal de l’ouest. J’ai ensuite fait couper une pointe de terre fort élevée, sur le côté est, qui se projetait d’au moins quarante pieds dans la rivière, et qui allait presque rejoindre la tête de l’îlot susdit de pierre, ne laissant qu’un petit chenal très étroit (…). J’ai fait élever la terre de cette pointe, miner les galets et les grosses roches dont on ne pouvait se défaire autrement; j’ai fait miner également une lisière à la pointe de l’île et nous avons maintenant un beau chenal droit et rapide dans lequel l’eau et les billots passeront sans encombre. » { 2 (Théophile-Stanislas Provost). 1890. (Cité dans un document colligé et annoté par l’historien Daniel Tessier : T.-S. Provost. 1993. Recueil – textes 1860-1904. Éditions d’Orphée)}.

Plusieurs raisons expliquent les peuplements végétaux du Parc?

Le Parc régional des Chutes-Monte-à-Peine-et-des-Dalles chevauche les domaines de l’Érablière à tilleul et de l’Érablière à bouleau jaune. Ces peuplements sont caractéristiques du paysage global de la région compte tenu de sa latitude, des conditions climatiques (température, degré d’ensoleillement, quantité, fréquence et nature des précipitations, etc.) et édaphiques (nature et texture du sol, drainage, pH, etc.) et du régime des perturbations naturelles (feux, chablis, épidémies d’insectes, etc.) qui y prévalent. Toutefois, comme vous l’avez peut-être déjà constaté au cours de votre visite, ces associations végétales typiques ne sont pas très présentes dans le parc où les groupements mixtes sont les plus fréquents. Cette situation est due à l’origine des peuplements forestiers du parc issus de l’abandon des champs et de coupes forestières, mais aussi à des facteurs environnementaux plus ou moins associés qui créent des conditions particulières à l’échelle du site. Ce sont, notamment, la nature et la texture du sol, la topographie, le drainage et l’orientation du terrain par rapport au soleil et aux vents dominants. Ainsi, le type de peuplement végétal peut différer selon qu’il est situé dans une dépression où l’eau s’accumule régulièrement, sur une pente escarpée présentant un sol mince et un drainage excessif ou sur le dessus d’une montagne, exposé aux intempéries. Ces divers peuplements végétaux accueillent une faune variée qui trouve à s’alimenter, s’abreuver, se reproduire et s’abriter dans les habitats que représentent ces groupements végétaux. L’inventaire faunique du parc des Chutes Monte-à-Peine-et-des-Dalles conduit en 2005 a révélé que le parc accueille pas moins de 124 espèces d’animaux sauvages, soit 10 sortes d’amphibiens, 6 espèces de reptiles, 82 espèces d’oiseaux (dont 8 oiseaux de proie et 18 parulines) et 26 espèces de mammifères (incluant le castor, le cerf de Virginie et plusieurs petits rongeurs). Sur les 124 espèces fauniques répertoriées, 6 espèces sont en situation précaire au Québec.

Le parc regorge de PFNL?

Les PFNL désignent des produits d’origine biologique autres que le bois, tirés des forêts. Ce sont des produits alimentaires extraits de la forêt, comme le sirop d’érable, les bleuets sauvages ou les champignons sauvages, les produits ornementaux tirés de la forêt, comme les espèces utiles en horticulture ou les produits décoratifs comme les couronnes de Noël, et les substances extraites de plantes forestières servant à fabriquer des produits pharmaceutiques et des produits d’hygiène personnelle, comme le Taxol ou les huiles essentielles de résineux. La valeur des PFNL dans l’économie canadienne se chiffre en milliards de dollars ! Une table de travail pour le développement des produits forestiers non ligneux a vu le jour le 10 Juin 2003 suite à une mobilisation des acteurs souhaitant soutenir l’émergence du secteur agroforestier. De là est née l’ Association Forestières de Lanaudière. Les acteurs régionaux impliqués dans le développement du secteur agroforestier considèrent que Lanaudière possède des produits à valeur unique. Les espèces sensibles et vulnérables doivent notamment être protégées. Ainsi, des formations aux cueilleurs et aux entrepreneurs sont offertes afin de baliser l’industrie. La protection de la ressource et de l’habitat Le parc des Chutes Monte-à-Peine-et-des-Dalles est un endroit unique pour découvrir et observer les PFNL. Cependant, rappelons qu’il est interdit de récolter en tout ou en partie, les plantes, champignons et autres composantes du milieu naturel trouvés dans le parc.

Une légende raconte la création de la Rivière L’Assomption?

Une légende raconte qu’il y a très longtemps, un indien quitta son village situé au bord du fleuve pour aller chasser vers le nord, muni de son canot. Après plusieurs jours, il avait parcouru de nombreux lacs et rivières, effectué des portages et traversé terres et montagnes; il s’était ainsi retrouvé très loin de son village. Se sentant fatigué, il décida de retourner chez lui. Toutefois, il était découragé à la perspective de devoir refaire tout le chemin en sens inverse. Dans son désespoir, il s’écria qu’il serait prêt à donner son âme pour trouver une rivière qui le ramènerait vers le fleuve. Puis il se coucha et s’endormit. Dans son sommeil, le diable lui apparut et lui dit qu’à son réveil, il trouverait une rivière qui s’ouvrirait devant lui au fur et à mesure de son périple. En contrepartie, une fois rendu à destination, l’indien lui appartiendrait. Le lendemain, l’indien trouva effectivement la rivière promise et s’y engagea. Toutefois, se rappelant qu’il devait donner son âme au diable à son arrivée, il se mit à zigzaguer à gauche et à droite pour prendre le temps de réfléchir. On dit qu’il se rendit ainsi jusqu’au fleuve… mais que personne ne le revit jamais. C’est ainsi qu’aurait été tracé le cours de la rivière l’Assomption. { 1 Légende rapportée par Marcel Ducharme : Réjean Olivier et Anne Le Blanc (éditeurs). 1997.Légendes de Lanaudière. Édition privée. (Distribution : Centre régional d’archivesde Lanaudière, L’Assomption (Québec)}.

Alerte

Mise à jour conditions des pistes de Fat bike

 

Trés belles conditions dans la 5, la 12 et tout le secteur initiation (5A, 5B, 5D).

La 2, la 15 et la 16 sont belles, mais glacées dans les pentes, principalement la 15 et la 16, moins pire dans la 2.

La 17 et la 18 seront travaillées lors de la journée de demain mais s’annoncent plutot belles, hormis quelques plaques de glace vers la fin de la 18.

Comme toujours depuis le début de la saison, soyez prudent dans les pentes, le couvert neigeux est très mince !